Nos représentants politiques ne sont pas n’importe qui. Ce sont des ministres, députés, maires qui savent, sont sérieux, réfléchis, solides et quand ils prennent des décisions, on sait que les résultats seront au rendez vous…
Je vous avais déjà fait part de ma consternation au sujet de l’interdiction à la vente des “Puffs”, objets de la vindicte politique et la haine des associations anti-tabac. En plus de rendre accros à la clope, les petites puffs les mettent en danger de mort ! Sapristi, vite, une loi !
Bien entendu, rien n’était argumenté.
Au contraire, mon article, et une étude amusante faisaient justement le lien entre la fameuse épidémie de puff chez les jeunes et… la moindre consommation de clopes (et de joints…) auprès de cette même population. Mais peu importe les faits tant qu’on interdit, contrôle, surveille et réglemente…
1er avril !
Les bonnes blagues sont valables toute l’année, on le constate avec gourmandise en lisant la presse quotidienne et cette année n’a pas fait exception. Alors que nos élites travaillent d’arrache pied pour notre bien, voilà ti pas que l’état, dans sa lutte pour la prévention des risques, les zéconomies et la lutte pour l’équilibre des comptes de la Sécu se voit obligé par la loi européenne de ne pas fixer de seuil quant à l’importation de cigarettes achetées à l’étranger.
En résumé, Les particuliers seront alors libres, lors de leurs voyages vers un pays membre de l’Union européenne, de rapporter jusqu’à 800 cigarettes, 400 cigarillos, 200 cigares et un kilo de tabac, soit quatre fois la limite qui était imposée jusqu’alors.
Avez vous entendu les pourfendeurs de la réduction des risques (70.000 morts liés au cancer du tabac par an) s’en émouvoir ? Non, et moi non plus car il est plus facile de s’attaquer à la cigarette électronique qu’aux lobbys du tabac et surtout, préserver notre souveraineté sanitaire.
C’est de la bonne !
Vous n’avez sans doute pas ignoré l’information venant d’Allemagne qui autorise à présent l’usage de cannabis dit récréatif. Sans rentrer dans le débat sur la criminalité liée à ces drogues que la légalisation pourrait circonscrire, il est clairement démontré que l’usage de cannabis (et l’absorption de THC autour de 3 à 5% en moyenne) est addictif, nuit au développement du cerveau, affecte les fonctions cognitives (mémoire, attention, apprentissage…) sans parler des troubles mentaux (dépression, anxiété, paranoïa…) et les voies respiratoires. La totale quoi !
Ni d’une ni de deux, certains de nos élus ont sauté sur l’occasion : pour preuve, l’écologiste et maire de Strasbourg Jeanne Barseghian ouvre la voie à son usage légal. Il ne va pas sans dire que d’autres éminents représentants de la nation, histoire de soigner leur image sociétale et cool suivront en chantant en coeur.
Rappelons nous avec gourmandises les vapeurs de ses mêmes élus au sujet de l’usage du CBD, sans THC…
Bien entendu, cela ne servira à rien et sera totalement contre-productif :
- Le cannabis est une drogue et son usage n’est pas récréatif
- Cela augmentera le risque du développement de l’usage de drogues
- Cela augmentera les risques liés à sa consommation auprès des jeunes et moins jeunes
- Les dealers, afin de pérenniser leur buisness, développeront du cannabis avec un taux de THC supérieur à 20, 30 ou 40% ou proposeront des drogues plus violentes (voir le Fentanyl aux USA)
Résumons le travail de nos ministres, députés, maires et leur logique imparable :
Interdiction des puffs, valide l’achat à l’étranger de tabac sans restrictions et légalisation de l’usage de drogues. Rassurez vous, ce sont les mêmes qui sont aux commandes pour désendetter le pays et voter un budget à l’équilibre…
