En France, être accompagné par un vape shop augmente les chances d'arrêt de fumer

En France, être accompagné par un vape shop augmente les chances d’arrêt de fumer !

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Bénéficier d’un accompagnement de son vendeur de vape spécialisé augmente les chances d’arrêter de fumer. Dans une enquête en Ille-et-Vilaine, plus de 84 % des vapoteurs déclarant être accompagnés par leur vape shop ne fument plus. Tandis que les vapoteurs déclarant ne pas avoir été accompagnés sont 73 % à avoir arrêté la cigarette. Ces données proviennent d’une thèse d’exercice soutenue en février 2021 par Thibaud Le Mehaute à l’Université de Rennes en médecine. Des chiffres qui font vraiment plaisir !

84 % des vapoteurs accompagnés par leur vape shop ne fument plus !

Ouaip, la classe quoi !

La thèse s’appuie sur une enquête en ligne auprès de 453 vapoteurs d’Ille-et-Vilaine menée de juillet à septembre 2020. « Sur 294 vapoteurs allant en boutique, une grande majorité était accompagnée par le vendeur (83,7 %). Parmi eux, une grande proportion (84,1 %) avait un mode de vapotage exclusif, à l’inverse des vapoteurs non-accompagnés par le vendeur (72,9 %) », précise la thèse.

En moyenne, 78,8 % des vapoteurs ayant participé à l’enquête avaient arrêté de fumer. Pas mal non ?!

« Notre étude a montré que les vapoteurs ayant déclaré être accompagnés par un vendeur en boutique utilisaient davantage le vapotage (CE) en usage exclusif par rapport à ceux n’ayant pas déclaré être accompagnés. On peut donc penser que les conseils donnés en boutique suivis de la remise immédiate d’un matériel adapté, puis l’accompagnement dans le temps des usagers, augmenteraient les chances de vapoter de manière durable et en usage exclusif », estime Thibaud Le Mehaute

Coopérer entre professionnels de santé et de vape pour le bien du public 

Le travail de Thibaud Le Mehaute suggère qu’une « coopération entre les différents acteurs de santé et les professionnels de la vape pourrait être un atout supplémentaire dans la lutte contre le tabac ». Le propos fait écho aux conclusions de l’étude suisse sur les conseils de vape shops pour l’arrêt tabagique publiée en octobre dernier

« Cette étude montre la réalité d’un accompagnement des vapoteurs hors circuit de soins. Ces résultats incitent à mener une réflexion sur la place des professionnels de la vape dans la politique de lutte anti-tabac », souligne Thibaud Le Mehaute.

Un très faible taux d’accompagnement par des professionnels de santé…

Seuls treize participants (2,9 %) étaient suivis par un professionnel de santé, pour près de la moitié dans le cadre d’un centre de soin en addictologie (CSAPA).

À titre d’indication, ceux accompagnés à la fois par un professionnel de santé et un vendeur de vape spécialisé avaient pour les 3/4 arrêté de fumer, tandis qu’un peu plus de moitié de ceux suivis uniquement par un professionnel de santé avaient abandonné la cigarette.

« On peut émettre plusieurs hypothèses pour expliquer ce faible taux d’accompagnement médical, en particulier la position ambivalente des autorités de santé (nationales et/ou mondiales) qui pourrait freiner le corps médical à l’utilisation de la CE dans le sevrage tabagique. Pour la même raison peut-être, actuellement, les facultés de médecine ne forment généralement pas les futurs médecins au suivi des vapoteurs », avance Thibaud Le Mehaute.

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