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En juin 2021, des informations rassurantes et d’où l’intérêt d’arrêter de fumer tôt.
Deux études sont parues avant l’été au sujet de la vape et de la grossesse, sujet assez sensible. Elles ont évalué des indicateurs comme le poids du bébé et la proportion de naissance prématurées. Dans la première étude anglaise, poids et durée de gestation sont en moyenne identiques entre les femmes qui ont vapoté et les non fumeuses.
Dans l’étude américaine, une proportion de celles qui ont vapoté pendant les 3 derniers mois de leurs grossesses ont eu des bébés de plus faible poids par apport aux non fumeuses. Rien n’apparait de significatif cependant s’agissant des naissances prématurées entre celles qui vapotaient AVANT d’être enceintes et les non fumeuses.
Cela confirme l’importance d’arrêter de fumer le plus tôt possible.
L’étude anglaise parue dans Plos One
L’étude anglaise, parue dans Plos One début juin, porte sur plus de 4 500 participantes. 8,6 % ont fumé durant leur grossesse et 2,8 % ont vapoté. « Nous n’avons trouvé aucun lien entre vapotage et les naissances prématurées, le poids à la naissance ou l’allaitement », conclut l’analyse dirigée par Charles Opondo. Ces résultats sont cohérents avec les précédentes études à l’hôpital de Dublin. Dans l’échantillon anglais, les deux tiers des femmes n’avaient jamais fumé et 17,6 % avaient arrêté précédemment. Il faut souligner que le ressort psychologique de la grossesse est un moteur assez puissant pour l’arrêt du tabac. 4 % ont arrêté de fumer temporairement durant leur grossesse alors qu’elles fumaient au quotidien avant leur grossesse. 6,2 % ont arrêté à la grossesse et ont maintenu l’arrêt après l’accouchement.
L’étude américaine
La méthodologie américaine s’est axée quant à elle sur le comportement des femmes au cours du dernier mois de grossesse.
Ces femmes qui ont vapoté durant les trois derniers mois de grossesse sont en moyenne plus nombreuses que les non-fumeuses à avoir eu des bébés de faible poids (8,1 % versus 6,1 %).
Cependant, près des deux tiers (63,7 %) des vapoteuses n’avaient pas arrêté de fumer lors de ce troisième trimestre. Concernant, les femmes qui ont vapoté exclusivement durant ce dernier trimestre, l’étude ne présente aucune donnée sur leur statut tabagique durant les deux trimestres précédents… Cette faute méthodologique rend les résultats peu pertinents. Dommage !
Plus tôt, plus mieux !
En l’état des connaissances, arrêter de fumer, y compris avec le vapotage, le plus tôt possible durant la grossesse, et a fortiori avant de tomber enceinte, réduit significativement les risques de faible poids du bébé à la naissance et de naissance prématurée. Plus l’arrêt est tardif, plus les risques augmentent. Je ne m’étendrai pas sur les autres risques du tabac pendant la grossesse sur l’enfant à naître…
Pour conclure simplement, j’ajouterai même que si vous pouviez NI FUMER, NI VAPOTER, ce serait parfait !
Je complèterai cet article avec un autre petit dossier qui est en cours de préparation.
Sources : https://www.stop-dependance.ch/tabac/pdf/eCigSIPF.pdf
