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Interdiction des arômes dans la vape, pour arrêter de fumer, optez pour la pâtisserie !

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Temps de lecture : 6mn

E liquides et pâtisserie, quel est le rapport ? A part peut-être une question d’arômes…

Sous l’influence des anti-tabac extrémistes qui veulent « protéger les jeunes », plusieurs pays dans le monde se mettent à interdire les arômes pour le vapotage. Et quand ce ne sont pas les pays, vous pouvez compter des machins, comme le “Comité spécial du parlement européen du plan Cancer (BECA)” qui demande à la commission européenne de bannir les arômes dans la vape. https://vapolitique.blogspot.com/2021/12/en-vote-le-9-decembre-un-amendement-du.html . Parce que oui, pensez donc, prendre du plaisir en vapotant, c’est mal !

Interdiction des arômes : quels impacts pour les vapoteurs ?

D’après la grande enquête européenne du collectif ETHRA (plus de 35 000 répondants), 95 % des vapoteurs utilisent au moins un arôme qui n’est pas du tabac. Autant dire qu’une interdiction des arômes aura forcément un impact sur les consommateurs. Voilà les solutions qui s’offriront à eux :

  • Se soumettre docilement aux lois, et ne vapoter plus que de l’arôme tabac. Cela risque d’être très étrange pour ceux qui n’en consommaient plus du tout, préférant les goûts fruités, gourmands ou complexes. D’une certaine manière, alors qu’ils avaient réussi à s’éloigner de la cigarette, cette obligation de se remettre à la saveur tabac n’est-elle pas complètement absurde ?
  • Arrêter de vapoter, en faisant des efforts et / ou en trouvant une autre aide pour rester non fumeur. Avec toutes les difficultés que ça peut représenter et le vrai danger de replonger.
  • Se fournir en liquides et / ou en arômes au marché noir ou sur des sites Internet exotiques, sans aucun contrôle…Question santé publique et protection du consommateur, on a vu mieux
  • Arrêter de vapoter et reprendre la cigarette, après tout vu tout ce qu’on raconte sur la vape et ses réglementations coercitives, c’est peut-être pas mieux que la cigarette…
  • Allez voir son boulanger et…lui demander quelques extraits ou des préparations de fruits pour que je les mélange à ma base et espérer que le résultat soit positif…

Personnellement, je ne sais pas trop ce que je pourrais faire à l’avenir. Aucun de mes liquides préférés est un tabac 100%, je suis plutôt gourmand et fruits. En y réfléchissant un peu, la meilleure option sera certainement le marché noir avec l’espoir de trouver une filière sûre car je connais quand même un peu de monde dans la vape.

Changement d’étiquetage pour les produits à vaper ?

Comme vous le savez, la nature a horreur du vide. Si la législation sur les arômes de vapotage change, les fabricants seraient tentés de changer l’étiquetage pour passer sous les radars de la législation. On ne parlerait plus de “produits de vapotage” mais…d’arômes alimentaires. L’avantage serait double :

Répondre à la demande en produisant et vendre des produits pour le marché du vapotage tout en n’étant plus contraint par la législation. Oui oui, vous avez bien lu.

Cela risque quand même d’être difficile en communication : “c’est des produits pour vapoter, mais c’est pas écrit dessus..toussa toussa…”. Cela dit, étant donné que toute publicité est interdite pour le vapotage, le secteur s’est organisé et toute la communication se fait par bouche à oreille dans les innombrables réseaux sociaux de vapoteurs.

Et pourquoi pas un peu d’hypocrisie, qui pourra empêcher une boutique de vape spécialisée de vendre des arômes alimentaires ? Le client fait ce qu’il veut des produits qu’il achète… En France, par exemple, on peut acheter des graines de cannabis dans des growshop, elles ne sont pas destinées à l’autoculture, ce sont des graines de collection. *

Soyons honnête, cette vaste blague caramélisée d’hypocrisie existe déjà. Il se vend des substituts nicotiniques, remboursés par la sécu et c’est acceptable. En revanche, s’agissant de E Liquides nicotinés, vade retro satanas !

Mise en danger des consommateurs à cause de l’interdiction des arômes

Donc résumons. Les fumeurs ont découvert la vape, ça les aide à arrêter de fumer. Ça marche mieux que tout le reste, alors c’est un succès phénoménal partout dans le monde.

Tout le monde s’est inquiété au début. Est-ce que c’est pas pire que la cigarette ? Les consommateurs, les fabricants, les médecins, les pouvoirs publics… tout le monde s’est posé des questions.

En France, il n’y a pas de marché noir, tous les produits passent par la filière professionnelle (85 % par les indépendants, et un petit 15 % pour l’industrie du tabac). On peut donc affirmer que le marché est sécurisé pour le consommateur.

L’interdiction des arômes pourrait donc bouleverser le marché, et pour ceux qui ne veulent ni reprendre la cigarette fumée, ni s’astreindre à vapoter un arôme tabac qu’ils ont eu tant de mal à quitter, il y aura trois solutions :

  • trouver des arômes ou des liquides aromatisés au marché noir
  • trouver des produits « arômes alimentaires », fabriqués et vendus dans la filière vape
  • aller en grande surface et acheter vraiment des arômes alimentaires parce que c’est encore moins cher

Dans tous les cas, les consommateurs se retrouvent exposés à des produits qui n’auront plus à subir aucun contrôle, donc potentiellement dangereux…

Après EVALI : à nouveau des morts ?

Pour se rappeler, lire ici sur le site de l’association SOVAPE, toute l’histoire de EVALI, la vape a été à tort accusée de tuer : Retour sur la vague de pneumopathies de 2019 aux USA (EVALI).

Que se passera t-il lorsqu’un vapoteur décidera de mélanger et de vaper du concentré vanille ou du sirop grenadine vendus en grande surface ? Ou pire encore des huiles essentielles ? Hospitalisation, décès… Qui sera accusé ? La vape bien sûr et à raison en quelque sorte.

Les responsables à 100 % de la mise en danger des vapoteurs (alors qu’ils avaient réussi à s’extirper des risques du tabagisme) seront ceux qui militent et influencent les pouvoirs publics pour interdire les arômes, ceux qui auront également poussé pour la mise en place de taxes sur les produits du vapotage. Ces deux « projets » provoqueront inévitablement la création d’un marché noir et la recherche de solutions alternatives dangereuses pour les vapoteurs.

A qui profite le crime ?

Elémentaire mon cher Watson !

Il se pourrait aussi que ce soit la fin des fabricants indépendants (comme ça se passe en ce moment aux USA : USA : la FDA finit de mettre à mort la cigarette électronique). En effet, la réduction des arômes au tabac seulement est idéal pour l’industrie du tabac qui rêve d’un produit ultra simple sans profondeur de gamme et qui coûte le moins cher possible à fabriquer massivement.

Ainsi grâce à l’interdiction des arômes, les anti-tabac renverraient-ils les ex-fumeurs dans les sales pattes de l’industrie du tabac. Bravo !

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